Mot du Recteur
Être le premier Recteur de l’Université Marie NDZABA (UMN) est une grande responsabilité et une confiance que j’apprécie. Pour cela j’adresse mes remerciements au Président-Fondateur.
Le Président-Fondateur, dans sa vision de faire de l’adéquation Formation-Emploi une problématique résoluble par les universités dans leur conception des filières, m’a séduit. C’est une occasion pour moi en acceptant ce chalenge, de participer modestement à la résolution de cette énigme.
En effet, l’adéquation Formation-Emploi, demeure une dualité discutée dans tous les forums d’éducation et/ou d’emplois. Devant une offre de formation, aujourd’hui pléthorique, l’UMN propose des parcours qui visent à favoriser l’insertion professionnelle de l’apprenant. C’est ainsi que le choix de nos filières est commandé par notre volonté de satisfaire les besoins d’emplois au niveau national et international.
Dans le but d’assurer des enseignements de qualité dans tous les domaines de formation, la part belle est faite aux enseignants-chercheurs habilités, aux professionnels et aux stages pratiques dès la première année (4 semaines et progressivement jusqu’à 24 semaines).
L’UMN qui a démarré ses activités en novembre 2021 dans les filières de Biologie médicale, Sciences infirmières et Sciences maïeutiques au sein de l’Ecole Supérieure des Sciences de la Santé (E3S), s’est résolument entourée d’un solide réseau de partenariats avec les structures médicales publiques, parapubliques et privées. L’obtention des autorisations d’ouvrir des nouvelles filières notamment Préparateur en Pharmacie, Masso-Kinésithérapie, Pédicurie-Podologie et un autre établissement dénommé « Haute École de Management (HEM) » au sein de notre Université à la rentrée académique 2022-2023, vient enrichir notre portefeuille universitaire et perpétue ce concept, celui d’apprêter nos étudiants à intégrer la vie active dès l’obtention du diplôme.
Dès l’ouverture de ses portes à la rentrée académique 2021-2022, l’UMN s’est positionnée tout en haut d’une échelle occupée par peu d’institutions du système d’enseignement supérieur gabonais aussi bien publics que privés. Jugez-en : infrastructures haut de gamme, salles climatisées, salle multimédia, salle équipée de mannequins dédiés aux travaux pratiques, plan de remédiations, suivi personnalisé, wifi pour tous, proximité saine des enseignants avec les apprenants… le résultat s’en est ressenti, avec un taux de réussite global de 89% (Biologie médicale 88,59% ; Sciences infirmières 87,5% ; Sciences maïeutiques 90,91%).
Pour atteindre ce premier pari, nous avons certes privilégié la formation mais sans occulter les espaces de rencontres et d’échanges avec nos étudiants et tous nos collaborateurs. Le plan triennal de développement de l’Université Marie NDZABA impose un cadre de vie, de travail et d’étude qui permet un accompagnement de proximité de l’étudiant, mais également l’animation de la vie universitaire, de la dynamique scientifique et d’un vivre ensemble salutaire.
En cette année académique 2022-2023, l’Université Marie NDZABA veut davantage s’ancrer comme le fer de lance d’un deuxième pool universitaire après le grand Libreville. Pour cela toutes les composantes (étudiants, enseignants, personnel) doivent travailler en synergie pour atteindre cet objectif.
Je me réjouis du petit bout de chemin déjà parcouru et encourage fortement les enseignants pour leur implication et leur abnégation dans l’encadrement de nos apprenants, afin qu’ensemble nous puissions atteindre une étape, celle d’accueillir nos premiers diplômés de Licence, trois ans après leur engagement. Je suis persuadé, qu’en continuant d’agir de concert nous atteindrons cette première ligne.
La multiplicité des universités dans notre pays est une source d’émulation permanente. Elle permet aux acteurs de s’améliorer et d’être dans l’innovation. Dans cette optique, la consolidation de nos acquis doit être une priorité. C’est pourquoi, j’invite fortement notre communauté estudiantine à faire bon usage des matériels et équipements didactiques mis à notre disposition dans le respect de l’environnement qui nous accueille. Nous devons également nous s’inscrire dans la mise en œuvre des politiques qui contribuent au progrès de notre système universitaire.
Croire en ce projet c’est participer à une fabuleuse aventure pour une société meilleure pour toutes et tous.
Bonne rentrée !
Pr Raphaël BIKANGA
Chevalier de l’OIPA/CAMES